« Cette convention collective est le fruit des efforts de dizaines de milliers de professionnel•le•s et de technicien•ne•s qui ont choisi de tenir tête au gouvernement pour réclamer de meilleures conditions de travail et une plus grande reconnaissance de leur expertise. C’est avec beaucoup de fierté que nous arrivons à la conclusion de cette négociation, qui nous aura permis d’obtenir d’importante améliorations des conditions de travail qui contribueront à revaloriser les emplois dans notre réseau public, à lutter contre la surcharge de travail et à favoriser non seulement l’accessibilité, mais aussi la qualité, des services offerts à la population », fait valoir Robert Comeau, président de l’APTS.
Pour l’organisation syndicale, le travail ne s’arrête pas là. Elle continuera d’employer tous les moyens à sa portée pour améliorer les conditions de travail et d’exercice de ses 65 000 membres afin de faire du réseau public de la santé et des services sociaux un milieu où il fait bon travailler.
« La négociation se termine, mais la pénurie de personnel demeure bien réelle. On en voit les conséquences chaque jour. Plusieurs missions de notre réseau public se trouvent en grande difficulté : le secteur des plateaux techniques (laboratoires, imagerie médicale, médecine nucléaire, électrophysiologie médicale et radio-oncologie), les services en déficience intellectuelle et troubles du spectre de l’autisme ou les centres jeunesse, par exemple. C’est encore plus vrai en régions éloignées, où nos membres subissent une pression terrible pour assurer le maintien de services qui doivent fonctionner 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. On va continuer de se battre pour tous ces gens qui offrent des services essentiels à la population du Québec », conclut le président de l’APTS.
Un message, un commentaire ?