« Il faut réduire une fois pour toutes la distance qui sépare la rémunération du personnel de la fonction publique des autres travailleurs et travailleuses du Québec qui occupent des emplois équivalents. Depuis 30 ans, les fonctionnaires et ouvriers de l’État québécois ont perdu 7 % de leur pouvoir d’achat, ce qui représente environ 3 000 $ par année. Les travailleuses et travailleurs de la fonction publique méritent tellement mieux que d’être considérés comme du personnel à rabais par leur employeur », constate Maryse Rousseau, responsable des négociations et vice-présidente du SFPQ.
Le SFPQ insiste pour dire que les problèmes d’attraction d’une main-d’œuvre qualifiée ne se sont pas envolés au cours des dernières semaines. Avec l’urgence sanitaire qui se poursuit, l’État a besoin plus que jamais de personnel qualifié pour maintenir les services publics. « Le gouvernement doit cesser de voir les hausses salariales de son personnel comme une pure dépense. Investir dans la masse salariale des travailleuses et travailleurs du secteur public, c’est investir directement dans l’économie québécoise, c’est investir pour que les citoyennes et citoyens reçoivent des services de qualité délivrés par du personnel qualifié sur lequel le gouvernement a pu compter, sans ménagement, ces derniers mois dans la gestion de cette pandémie inédite », indique Christian Daigle, président général du SFPQ.
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