« Demain, nous demanderons à la délégation de la FIQ de dénoncer les offres du gouvernement. Nous méritons beaucoup mieux que ça. Cela fait des années que nous subissons, pour des raisons politiques, les mauvaises décisions des gouvernements. Notre part, on l’a faite depuis longtemps. Ce que nous offre le gouvernement résultera en un appauvrissement des employées de l’État. Nous voulons négocier, mais pour le moment le président du Conseil du trésor, Martin Coiteux, fait preuve d’intransigeance comme si les dés étaient pipés d’avance », a déclaré la présidente de la FIQ, Régine Laurent.
Rappelons que le 28 octobre dernier, l’Alliance FAE-FIQ avait demandé au gouvernement un rattrapage salarial de 4,5 % pour récupérer le pouvoir d’achat perdu depuis 2004, une hausse de salaire minimale de 2 % par année, équivalente à l’inflation, ainsi qu’une prime d’attraction et de rétention de 1 % par année.
« Pour le gouvernement, nous ne valons même pas l’inflation. Nous ne pouvons accepter cela. Ce qu’on nous propose contribuera encore une fois à dévaloriser le travail des employées et employés de l’État et à appauvrir les femmes et les hommes qui travaillent au cœur des services publics. Les enseignantes, les enseignants et les professionnelles en soins méritent beaucoup mieux. Ils contribuent à éduquer et à soigner la société québécoise. Le gouvernement doit le reconnaitre », a conclu le président de la FAE, Sylvain Mallette.
L’Alliance FIQ-FAE regroupe près de 65 000 professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires et 32 000 enseignantes et enseignants travaillant dans les établissements de santé et d’éducation publics québécois.