En tant que plus grand syndicat représentant des travailleurs de la fonction publique, le SFPQ a indiqué que la négociation qui s’amorce aujourd’hui sera différente des précédentes. « Nous évoluons dans un nouveau contexte marqué par la rareté de la main-d’œuvre et des finances publiques en bonne santé. Nous envisageons cette négociation avec ouverture, sans solution toute faite, mais avec un objectif clair : il faut combler le fossé salarial qui sépare la fonction publique du reste du Québec. Plus question pour nos membres d’être les bons derniers au Québec lorsqu’il est question de salaire », souligne Christian Daigle président général du SFPQ.
Les ouvriers et les fonctionnaires de la fonction publique québécoise accusent un retard persistant sur le plan de la rémunération par rapport à l’ensemble des autres salariés québécois, rappelle le SFPQ. Le gouvernement Legault fait fausse route, s’il va de l’avant avec son intention de limiter les augmentations de salaire à l’inflation. « Nous tendons la main au gouvernement pour trouver des solutions concrètes à l’amélioration des conditions de travail de nos membres afin qu’elles soient suffisamment attractives pour contrer la pénurie de main-d’oeuvre. À maintes reprises déjà, le gouvernement Legault a admis qu’il vit un problème important pour le secteur de l’informatique ainsi qu’au ministère des Transports, mais nous savons que des problèmes importants d’embauche et de rétention du personnel touchent bien d’autres secteurs d’activité de la fonction publique. Les augmentations prévues devront mener à des salaires au moins comparables avec ceux des autres employés québécois occupant des emplois équivalents. À fonction égale, salaire égal ! », explique monsieur Daigle.
Rappelons que la négociation qui commence porte sur le renouvellement des conventions collectives visant près de 26 000 employés de bureau et techniciens, environ 4 000 ouvriers travaillant au sein de divers ministères et organismes.
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