Un slogan fort et sans équivoque
Par le choix du slogan qui servira tout au long de la négociation, le message est on ne peut plus clair. « L’élastique, ça fait assez longtemps que les professionnelles en soins l’étirent. Depuis plusieurs années, on cache une mauvaise gestion et un manque de volonté politique derrière le mot « vocation ». Comme si la passion des professionnelles en soins pour leur métier et leurs patient-e-s pouvait les faire tout accepter. Y’a des limites », de poursuivre Julie Bouchard, présidente de la FIQ.
Le gouvernement au pouvoir, la CAQ, doit poser, une fois pour toutes, des actions concrètes pour maintenir le réseau de la santé en vie et ses employé-e-s en santé. Ce n’est plus aux professionnelles en soins de porter sur leurs épaules des années de restrictions budgétaires et de restructurations. « Les bons mots et les promesses ne passent plus auprès de nos membres, elles veulent voir des améliorations dans leurs conditions de travail et salariales. Elles veulent retrouver un équilibre entre leur vie professionnelle et personnelle et c’est pleinement légitime après autant de sacrifices », d’insister Mme Bouchard.
Seulement 4 dates pour le gouvernement
La FIQ est prête à discuter de ces enjeux à la table de négociation depuis le 7 novembre dernier. Elle a d’ailleurs 60 solutions sur la table. Elle a offert 28 dates de négociation alors que la partie patronale n’en a retenu que quatre. La FIQ invite le gouvernement à accélérer le rythme et à s’asseoir au bon endroit, soit à la table de négociation. « Négocier sur la place publique et s’en prendre à la bonne volonté de la FIQ et de ses membres ne solutionnera pas les problèmes du réseau, bien au contraire », de conclure la présidente.
Pour consulter les 60 demandes de la FIQ : fiqsante.qc.ca/nego
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