En haussant le ton, les infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques ont voulu sensibiliser la population au manque de volonté du gouvernement dans la négociation de leur convention collective. « Cependant, nous faisons le pari que la population comprendra que les professionnelles en soins veulent pouvoir exercer leur profession dans des conditions de travail humaines et sécuritaires. Les Québécois ont droit à un système de santé public où les soins et les services sont accessibles. Pour y arriver, cela passe indéniablement par l’amélioration des conditions de travail de celles qui sont au cœur de ce réseau », de souligner madame Bédard.
Rappelons que les demandes des infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et percussionnistes cliniques ont comme objectif de leur permettre d’exercer pleinement l’ensemble de leurs compétences, dans des équipes de travail complètes et stables. Elles revendiquent le droit de pouvoir travailler quotidiennement avec une charge de travail sensée et des ratios professionnelles en soins patient-e-s.
Un appel au ministre de la Santé
Répondant aux demandes des déléguées réunies en conseil national extraordinaire quelques jours plus tôt, la présidente de la FIQ invite le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, à un débat public portant sur l’état des conditions de travail des professionnelles en soins. « Comment se fait-il que nous soyons encore à l’étape de convaincre le gouvernement du bien-fondé de nos demandes ? J’invite monsieur Dubé, sur le média de son choix, à une discussion franche qui permettra à la population de juger par elle-même de la question de la surcharge de travail, du temps supplémentaire obligatoire et du réaménagement des horaires de travail à temps complet. Il est maintenant temps que les vœux du ministre Dubé se transforment en actions concrètes », de conclure la présidente.
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