Première offre tardive et insatisfaisante
Comme mentionné à plusieurs reprises par la fédération, il a fallu attendre près de quatorze mois après la fin des ententes, et près de huit mois après le dépôt des demandes syndicales, avant de recevoir une première offre du gouvernement. À ce jour, la fédération ne reconnaît pas comme légitimes les raisons qui ont provoqué une telle lenteur du processus de négociation. C’est notamment en partie pour faire avancer les discussions que celle-ci a consulté ses membres pour obtenir un mandat de grève progressive.
Finalement, le gouvernement a déposé une première offre le 14 mai dernier. Malheureusement, cette dernière ne répond en rien aux grands enjeux rencontrés par nos membres sur le terrain et ne permet pas non plus de faire face à la pression financière causée par l’inflation des dernières années et de celles à venir. Cette première offre, qui propose une augmentation salariale de 12,7 % étalée sur cinq années, ne représente absolument pas une solution à la pénurie de main-d’œuvre dans nos CPE et ne suffira certainement pas à retenir nos membres déjà à bout de souffle. Nous faisons face à un gouvernement qui veut optimiser le travail avec des ressources en place déjà épuisées, ce qui n’est clairement pas une solution viable pour notre réseau. La FIPEQ-CSQ, avec son mandat de grève en poche, continuera de faire entendre les besoins réels des intervenantes afin que celles-ci soient reconnues à leur juste valeur.
Citation
« Depuis le début de cette ronde de négociation, nous sentons un désintérêt du gouvernement à échanger afin de renouveler les conventions collectives des intervenantes en CPE. Malheureusement, les moyens de pression lourds comme la grève semblent être la seule chose qui les fasse réagir. Notre objectif est simple : améliorer les conditions du personnel en CPE de manière à refléter leur responsabilité et leur impact dans notre société. Nous utiliserons les outils à notre disposition pour y arriver et c’est pour cette raison que nous avons consulté nos membres pour acquérir un mandat de grève », confirme Valérie Grenon, présidente de la FIPEQ-CSQ.
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