Elles viennent boucler la boucle d’une tournée d’assemblées générales ayant eu lieu partout au Québec, et au cours desquelles les travailleuses en CPE membres de la CSN se sont prononcées en faveur de l’exercice de moyens de pression pouvant aller jusqu’à 5 jours de grève.
Sans contrat de travail depuis maintenant 18 mois pour la majorité d’entre elles, les travailleuses en CPE veulent ainsi lancer un message au gouvernement du Québec et aux associations patronales. « Les travailleuses en CPE du Québec ont atteint les limites de leur patience, souligne Louise Labrie, représentante du secteur des CPE à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN).
Nous avons des membres aux quatre coins du Québec qui attendent une réponse depuis maintenant six mois, dénonce-t-elle. Si c’est une menace de débrayage que ça prend pour s’asseoir avec la ministre, on le fera, mais on préfèrerait ne pas avoir à se rendre là », ajoute-t-elle.