Il est d’abord bon de rappeler que les hausses de bourses de l’AFE prévues par le gouvernement ne toucheront qu’une minorité d’étudiant-es. Ensuite, il ne faut pas oublier non plus que cette hausse de tarif, qui causera inévitablement une augmentation de l’endettement des étudiant-es et de leurs parents, arrive à un moment où l’endettement des ménages atteint un sommet (comme Julia Posca et moi le soulignions dans une note socio-économique récente).
L’exemple britannique – où une hausse importante des frais de scolarité a été imposée avec des effet désastreux sur la fréquentation – nous montre aussi que malgré un excellent système d’aide financière aux études, le taux de fréquentation universitaire est grandement affecté par une hausse des frais de scolarité (tendance que confirmait d’ailleurs une étude récente de la London School of Economics concernant la prochaine hausse de frais en Angleterre).
(tiré du site de l’IRIS)