« Il est à espérer que cette mesure règlera le problème des mandataires du Ministère qui remplissent une fonction d’intégration culturelle auprès des nouveaux arrivants en respectant les aspects liés à la francisation », a indiqué la présidente générale du SFPQ, Lucie Martineau.
En ce qui a trait au problème de la bilinguisation de la fonction publique, le SFPQ reconnaît que la situation d’un gouvernement minoritaire a empêché de prendre les mesures nécessaires pour donner le véritable coup de barre qui s’imposait. « Affirmer que l’Administration doit jouer un rôle d’exemplarité, promouvoir le français comme langue d’usage public, ou donner au ministre une nouvelle fonction de promouvoir le français dans l’administration publique, restent des mesures bien faibles pour contrer ce phénomène dont la cause principale est l’introduction de la notion de prééminence du français par l’adoption de la loi 86 en 1993 », rappelle madame Martineau.
Le SFPQ demandera d’être entendu lors des consultations publiques sur le projet de loi no 14, afin de discuter des amendements qu’il souhaite apporter. « Dans le contexte de gouvernement minoritaire, nous entendons convaincre du bien-fondé de nos demandes, non seulement le gouvernement, mais bien l’ensemble des parlementaires », conclut Lucie Martineau.