Parmi leurs revendications : le changement de cap en matière de politique, notamment économique, celle-ci ayant conduit le pays au bord du désastre au cours des dernières années. La hausse des tarifs de l’électricité et de l’essence, ainsi que la cherté de la vie, ont été dénoncées, ainsi que la réforme en cours de la loi sur le travail. Parmi les orateurs, Martín Esparza, leader du Syndicat mexicain des électriciens (SME), a également appelé a un « soulèvement civil et pacifique » contre le gouvernement qui « ment et n’entend pas les demandes des ouvriers et des paysans ».
Gerardo Sánchez, dirigeant de la Confédération nationale paysanne (CNC), a quant à lui affirmé qu’il devenait urgent de « renverser ce gouvernement » pour éviter un tsunami social, avant de citer les révolutions tunisienne et égyptienne en exemple. Les orateurs-trices ont également réclamé la fin du bain de sang provoquée par la prétendue « guerre contre le narcotrafic » du président Calderón et ont exigé le retour de l’armée dans ses casernes. A l’évidence, la situation catastrophique du pays exige une mobilisation à la hauteur des enjeux. Et il semble bien que l’onde de choc des révolutions arabes se fasse sentir jusqu’au pays de Zapata.