Depuis plusieurs mois, le syndicat conteste le fait que les activités se déroulent normalement au Port de Québec et signale entre autres que l’utilisation des travailleurs de remplacement est une menace à l’environnement.
« Actuellement, le dépassement des normes de nickel en Basse-Ville est trois fois plus élevé que d’habitude. Les mesures qui ont attiré l’attention du Gouvernement à la fin 2022 et au début 2023 coïncident avec le fait que le transbordement du nickel en vrac était réalisé par des travailleurs de remplacement, qui n’ont certainement pas l’expertise des débardeurs », dénonce Nina Laflamme, conseillère syndicale au SCFP.
Le transbordement du nickel au Port de Québec pour le compte de Glencore est assuré par la compagnie QSL International. QSL est le joueur le plus important de la Société des arrimeurs de Québec, qui a mis les débardeurs en lock-out.
Nous appelons Glencore et le ministre de l’Environnement à presser la Société des arrimeurs de Québec. La qualification de nos membres fait partie de la solution. Vous devez convaincre la Société des arrimeurs de Québec, et surtout QSL, de négocier plus sérieusement et avec plus d’ouverture », d’ajouter Nina Laflamme.
Le droit à des horaires de travail décents, la réduction des heures supplémentaires obligatoires et une véritable conciliation travail/famille pour les débardeurs du port de Québec sont au cœur de ce lock-out qui dure depuis bientôt deux ans.
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