MQRP a tenu à rappeler son opposition de longue date aux PPP en santé, alors qu’en 2009 et 2010, l’organisation de médecins, qui défend le caractère public du système de santé, avait mis en place une vaste coalition pour s’opposer à l’utilisation des PPP dans les centres hospitaliers universitaires. « En 2009, tous les groupes professionnels et syndicaux étaient contre les PPP. Même le vérificateur général du Québec était contre et jugeait cette orientation à la fois biaisée et risquée du point de vue des coûts. Pourtant, les PPP avaient été choisis pour les deux centres universitaires montréalais, puis avaient malheureusement été exportés pour cinq centres de soins de longue durée. Il était plus que temps de mettre fin à cette mauvaise idée ! » a ajouté la docteure Marie-Claude Goulet, ex-présidente de MQRP, qui avait alors mené cette lutte.
MQRP a également mentionné qu’il suivra avec attention au cours des prochaines semaines les informations récemment mentionnées dans les médias à l’effet que les services d’entretien des hôpitaux universitaires, confiés aux PPP, coûteraient déjà beaucoup plus cher que prévu. « Cela semble confirmer nos inquiétudes de l’époque et n’augure rien de bon pour l’avenir. Nous serons très attentifs à ce dossier, qui demeure au centre des priorités de notre organisation, quitte à réactiver au besoin la coalition CHU sans PPP. » a conclu le docteur Alain Vadeboncoeur.