« Le constat de la SCHL est on ne peut plus clair : c’est une crise généralisée qui touche durement tout le Québec, et pas seulement la région de Montréal, puisque presque tous les centres urbains ont un taux d’inoccupation sous le seuil d’équilibre de 3 %. Même en banlieue, il y a de moins en moins de logements disponibles, surtout pour les grands logements destinées aux familles. Il est minuit moins une : la ministre doit présenter un plan d’action dans les plus brefs délais », martèle Andrés Fontecilla.
« Ça fait un an que j’alerte la ministre Laforest sur la gravité de la pénurie de logements. Je lui ai proposé de nombreuses solutions, comme d’investir rapidement et significativement dans le logement social. Au lieu d’agir, elle a nié l’état de crise et refuse encore aujourd’hui de reconnaître l’ampleur du problème. C’est pourtant sa responsabilité de s’assurer que tous les Québécois aient un toit abordable au-dessus de la tête », poursuit-il.
Selon la SCHL, les taux d’inoccupation ont chuté sous le seuil d’équilibre de 3% dans presque tous les centres urbains du Québec. À Montréal, le taux est d’à peine 0,7% pour les logements de 3 chambres ou plus, tandis qu’à Québec, il est passé de 3,3 % l’an dernier à 2,4 % cette année. À Rouyn-Noranda, ce taux est de 1% alors qu’à Saint-Hyacinthe, il est tombé aussi bas que 0,4%.
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