Négociation et austérité
« Depuis plusieurs mois, nous sommes mobilisés pour dénoncer les mesures d’austérité. Des compressions de plusieurs milliards réduisent le niveau de services dans le réseau de santé et de services sociaux et dans le réseau des services de garde. Heureusement, la population n’est pas dupe. Elle a très bien compris, comme le démontre le sondage de cette semaine, que l’austérité épargne les plus riches et les grandes entreprises pour s’attaquer uniquement aux services publics et aux plus vulnérables », explique Jeff Begley, président de la FSSS-CSN.
La négociation du secteur public se poursuit actuellement, alors que le gouvernement Couillard propose des offres méprisantes pour les milliers de travailleuses et travailleurs du secteur public. Les demandes syndicales visent à mettre un terme à l’appauvrissement du personnel du secteur public. « Dans la négociation du secteur public comme ailleurs, le gouvernement n’a jamais d’argent quand vient le temps de travailler pour le bien commun. Il continue pourtant de refuser d’aller chercher des milliards de revenus dans les paradis fiscaux, dans les PPP et dans les médicaments. Aujourd’hui, nous lancerons le message que nous voulons sortir de cette austérité permanente », poursuit Jeff Begley.
Des solutions fiscales pour un meilleur partage de la richesse
« Le gouvernement a le devoir de gouverner pour l’ensemble de la population. Il devrait donc se préoccuper de la hausse des inégalités sociales. C’est pour cela que nous continuons de mettre de la pression pour qu’ils sortent de sa lubie austéritaire et qu’il applique des solutions fiscales qui permettent d’investir dans nos services publics et ainsi d’améliorer l’avenir de notre société. Aujourd’hui, nous exigeons, entre autres : que le gouvernement du Québec réinstaure la taxe sur le capital pour les banques, qu’il augmente le nombre de paliers d’impositions pour assurer une réelle progressivité de l’impôt, qu’il augmente aussi les impôts des grandes entreprises, et qu’il lutte réellement contre l’évasion fiscale », de conclure Jeff Begley.