« Le Québec est sur la voie de service dans la lutte aux changements climatiques. On peut se péter les bretelles pour le bilan d’émissions de gaz à effet de serre pour la période 1990-2012, mais nous avons toutes les raisons de croire que le Québec risque de reculer. Nous continuons de surfer sur la vague d’une réputation qu’on risque de perdre », a martelé Mme Massé à l’intention du ministre de l’Environnement en commission parlementaire.
Avec la volonté clairement affichée du gouvernement libéral de relancer une économie digne d’un siècle passé, les pressions sont fortes pour couper court aux évaluations environnementales et injecter des fonds publics dans des projets inacceptables. « Comment le gouvernement du Québec peut-il investir 450 millions $ dans un projet comme Port-Daniel qui produira 2,2 millions de tonnes de ciment par année sans même prendre la peine de tenir un BAPE ?, demande Mme Massé. Cet investissement très polluant envoie un très mauvais signal aux industries qui tentent d’obtenir l’appui des pouvoirs publics et qui font maintenant la file pour obtenir des subventions, des participations du public et des tarifs d’électricité à rabais. »
Manon Massé a également fait pression sur le ministre Heurtel afin de relancer le dossier des contenants consignés que le précédent gouvernement avait mis sur la glace. « Je suis satisfaite d’apprendre que le ministre envisage sérieusement d’augmenter la consigne sur les contenants consignés qui est restée la même depuis 30 ans. Recyc-Québec considère même la possibilité de consigner d’autres types de contenants comme les bouteilles de vin ainsi que les bouteilles d’eau et de mettre sur pied de centres de collectes. »