Rappelons que cette décision de la direction de Vidéotron fait suite au rejet à 74 % par les salarié(e)s de la dernière offre de l’employeur qu’ils et elles jugeaient insuffisante. Le syndicat, de son côté, continue de croire à une solution négociée.
Pour le président du SCFP au Québec, il est évident que pareille situation aurait été impossible s’il y avait une loi fédérale sur l’utilisation des travailleurs de remplacement.
« Lors de notre plus récente visite à Ottawa, le ministre du Travail et des Aînés, Seamus O’Regan, nous a promis que c’était terminé les travailleurs de remplacement et qu’une loi serait bientôt déposée. Malheureusement, celle-ci arrivera trop tard pour le personnel de Vidéotron à Gatineau », a-t-il ajouté.
Les employé(e)s sous compétence fédérale ne sont en effet pas protégé(e)s par une loi contre les travailleurs de remplacement. Des années de passivité de la part des politiciens et politiciennes dans ce dossier ont créé un rapport de force tout à l’avantage des employeurs qui n’ont aucun incitatif à négocier de bonne foi.
Rappelons que les syndiqué(e)s de Vidéotron - Gatineau sont sans contrat de travail depuis le 31 août 2020.
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