« C’est avec un grand soulagement que j’apprends la libération de la professeure Homa Hoodfar. C’est une aberration que cette citoyenne canadienne ait dû subir aussi longtemps les injonctions du régime autoritaire iranien. Les conditions de détention en Iran sont souvent inhumaines et ne visent qu’à humilier et à briser les individus. Lorsqu’il s’agit d’une personne ayant une autre nationalité, elle devient souvent un instrument politique pour obtenir des faveurs diplomatiques. J’espère que le gouvernement a prévu donner à Mme Hoodfar et sa famille tout le soutien nécessaire pour se remettre d’une expérience traumatisante comme celle-ci.
Il me faut aussi souligner l’effort et la détermination de sa famille, de ses collègues de l’université Concordia et de nombreux militants et militantes des droits humains au Québec et ailleurs qui se sont mobilisé.es au cours des derniers mois pour s’assurer que le cas de Mme Hoodfar ne tombe pas dans l’oubli et soit une priorité de la diplomatie canadienne. Ce succès relatif doit être noté et servir de motivation pour les mobilisations du même genre dans l’avenir.
Espérons surtout que le gouvernement de M. Trudeau mettra autant d’énergie à faire libérer d’autres prisonniers politiques soumis à l’arbitraire des régimes autoritaires. Pensons notamment à Raif Badawi pris dans les geôles saoudiennes. Il est plus que temps que M. Badawi sorte à son tour de prison pour rejoindre sa famille établie au Québec », a déclaré Amir Khadir, député de Mercier.
