« Le déclin du marché du papier journal n’est pas une nouvelle. C’est la chronique d’une mort annoncée depuis longtemps déjà. Mais est-ce à dire que l’on doit jeter le bébé avec l’eau du bain ? Je ne le pense pas. Ces usines sont trop importantes dans l’échiquier économique régional pour qu’on se limite au bon vouloir des dirigeants de Résolu », plaide Renaud Gagné.
Le syndicat rappelle que la ressource forestière est là pour durer, elle se renouvelle. Elle doit être utilisée à bon escient pour le bien-être des communautés et des régions. Des créneaux d’avenir existent et sont prometteurs. « Il s’agit de saisir les opportunités. Maintenant, si ça ne fait pas partie des plans de Résolu, il faudrait peut-être qu’il cède leur place à des promoteurs qui eux, voudraient travailler pour garder les usines en activités », souligne M. Gagné.
Il faut rappeler que dans les deux régions concernées, les communautés se sont mobilisées et ont mis sur pied des comités de relance. « Laissons au moins la chance au coureur et examinons toutes les solutions qui pourraient assurer la sauvegarde des usines et des emplois avant de tout laisser tomber », demande Renaud Gagné.
Les usines de Baie-Comeau et d’Amos font partie d’une chaîne de production. « Leur fermeture aurait une incidence importante sur d’autres secteurs d’activités que l’on pense aux travaux en forêt ou dans les scieries et c’est sans compter tous les autres emplois indirects. On parle de centaines voire de milliers d’emplois qui bénéficient de bonnes conditions de travail », rappelle le dirigeant syndical.
Unifor représente plus de 12 000 membres dans le secteur forestier au Québec.
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