La cinquantaine d’employé-es syndiqué-es de FPinnovations à Québec étaient sans contrat de travail depuis le 31 mars 2018. C’est un mandat de grève rotative fourni par les membres le 23 octobre dernier qui a permis de faire débloquer les négociations.
« Nous sommes satisfaits des gains qui ont été obtenus grâce à la mobilisation de nos membres, affirme le vice-président exécutif régional de l’AFPC-Québec, Yvon Barrière. Cette convention collective assure une paix syndicale pour les trois prochaines années. »
L’entente prévoit l’abolition de la politique arbitraire d’augmentations salariales liées à une cote de rendement déterminée par l’employeur, pour la remplacer par des augmentations salariales équitables et prévisibles pour tous. Les membres auront droit à une augmentation salariale rétroactive au 1er avril 2018 de 3,0%, puis de 2,5% en 2019 (5% pour les chercheurs 1) et de 2% en 2020.
Parmi les autres gains syndicaux, on note l’interdiction de sous-traitance, autant à l’interne qu’à l’externe, l’amélioration des indemnités de départ en cas de cessation d’emploi, une compensation d’une heure de salaire pour chaque journée de mise en disponibilité durant les fins de semaine, l’abolition de la période de probation pour les employé-es temporaires embauché-es dans un poste à temps plein, et le remboursement total de l’indemnité de déménagement pour les employés relocalisés. L’employeur a également consenti à un congé de compassion de huit semaines payé à 80%, de même qu’à deux journées de congé pour violence conjugale.
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