Au nombre de ces solutions, on retrouve le volontariat avec incitatifs financiers pour répondre aux besoins d’accessibilité aux soins et permettre une plus grande stabilité des équipes de soins. « C’est d’ailleurs la proposition que nous avons faite à la table de négociation cette semaine. Si le gouvernement est prêt à instaurer une équipe volante publique élargie pour pallier entre autres au retrait de la main-d’œuvre indépendante (MOI) dans l’ensemble des régions et des centres urbains du Québec, que ça répond à sa vision de mobilité et que ça permet de débloquer la négociation, nous répondons présentes », de poursuivre monsieur Bomba.
C’est aux côtés, entre autres, des membres du Syndicat des professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) et de ceux du Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ) que les professionnelles en soins de la FIQ ont rendu visite aux député-e-s de la CAQ. « La défense des services publics est au cœur de nos revendications respectives. Tout comme nous, les collègues du SPGQ et du SFPQ espèrent une entente de principe qui sera satisfaisante et qui permettra ultimement d’améliorer les services offerts à la population. Tout le monde sera gagnant à ce que les négociations se terminent de manières positive et rapide : le gouvernement, les employé-e-s et les citoyen-ne-s », de souligner monsieur Bomba.
Une mobilisation qui se poursuivra
Comme elles l’ont fait aujourd’hui, les professionnelles en soins membres de la FIQ maintiendront les moyens de pression et continueront de se faire voir tant et aussi longtemps qu’il le faudra afin de soutenir leur Comité de négociation. « On parle ici de 90 % du personnel infirmier et cardiorespiratoire qui est sans contrat de travail. Le gouvernement doit les entendre et mettre en place des solutions à court, moyen et long termes s’il veut espérer attirer et retenir des professionnelles en soins dans toutes les régions du Québec », de conclure monsieur Bomba.
Un message, un commentaire ?