Une conciliatrice du ministère du Travail a été nommée le 18 novembre 2015, mais les résultats se font toujours attendre à la table de négociation en raison d’un manque d’ouverture de la part de l’administration et de nombreux reculs qu’elle tente d’imposer aux conditions de travail des professeur-es, avec des conséquences négatives sur la qualité de l’enseignement, de la recherche et de la création. Au cœur de cette négociation se retrouvent des visions divergentes entre les deux parties quant à la façon de réaliser la mission fondamentale de l’université. Les membres du SPUQ s’inquiètent, par ailleurs, du silence incompréhensible du recteur de l’UQAM depuis le début de la session.
La qualité de l’éducation en jeu
Pour assurer la qualité de la mission d’enseignement, de recherche et de création, le syndicat demande notamment la création de postes de professeur-es et une baisse de la moyenne du nombre d’étudiants par professeur-es. Les professeur-es souhaitent également améliorer leurs conditions de travail par un meilleur soutien dans l’ensemble de leur parcours professionnel et l’obtention d’un rattrapage salarial par rapport aux échelles déjà en vigueur dans d’autres établissements du réseau universitaire québécois.
Le Syndicat des professeurs et professeures de l’Université du Québec à Montréal (SPUQ) regroupe les 1 140 professeures, professeurs répartis dans 39 départements et les 27 maîtres de langue de l’UQAM. Il est affilié à la Fédération des professionnèles de la CSN, qui compte plus de 8 000 membres dans les secteurs de l’éducation et de la santé et des services sociaux, notamment. L’UQAM compte plus de 40 000 étudiantes et étudiants.