4 novembre 2011 à 16h29
On les a vus se lever par milliers pour dénoncer le système économique et l’enrichissement des plus riches au détriment de la classe moyenne et des moins nantis. Après s’être levé en Europe et à Wall Street, le mouvement des indignés arrive à Donnacona.
Des gens élèveront lundi midi leurs tentes au centre-ville de Donnacona pour appuyer les « indignés de la planète », en particulier ceux menacés d’éviction dans le parc Saint-Roch à Québec.
« Il est grand temps que les sans voix se lèvent pour exiger un meilleur partage de la richesse sur cette planète, et exiger l’équité et une société plus juste », affirme leur porte-parole Camil Beaupré dans un communiqué qu’il a fait parvenir aux médias vendredi.
Le mouvement a été lancé par des retraités de l’usine AbitibiBowater auxquels pourraient s’associer d’autres personnes pour dénoncer la « course folle course aux profits ». « On le ressent ailleurs, mais aussi dans Portneuf où les pauvres le sont de plus en plus, où la classe moyenne en arrache de plus en plus. Pendant ce temps, les riches s’enrichissent davantage. Notre silence justifie leur comportement antisocial, probablement que, ceux-ci, les nantis, l’interprètent comme un consentement de notre part », affirme M. Beaupré qui demande aux gens d’unir leurs voix « pour une société plus juste et équitable ». Ils devraient être sur place au moins jusqu’à mercredi midi.
Le campement s’élèvera sur le site de la petite place près de l’ancien IGA sur la rue Notre-Dame. « Nous avons demandé l’autorisation au maire de Donnacona. Cet espace est public », a indiqué Robert Drolet, président du syndicat des travailleurs de l’usine de Donnacona.