Les nombreuses aberrations et violations des droits que nous vivons actuellement (droit à la sécurité, droit d’association, droit d’expression, droit à l’éducation) n’ont qu’une seule chose de positive. Elles auront indigné et réveillé une société endormie par les habitudes, abrutie par les médias de masse et désabusée par la langue de bois, la corruption, et la certitude qu’elle n’y peut rien.Debout, les étudiants et étudiantes sont arrivées à se mobiliser en si grand nombre et de façon si tenace face à la matraque, que le réveille s’est généralisé. Vous m’en voyez ravie !
Mais pour revenir à l’oppression, comme elle est plus souvent vécu par les minorités, il est habituellement très difficile d’avoir le même rapport de force fasse à l’injustice que les étudiants ont actuellement face au gouvernement libéral.
Résultat ? De nombreuses oppressions aberrantes et scandaleuses (je pèse mes mots) perdurent dans la société que nous formons.
« Si vous ne faite pas partie de la solution, vous faites partie du problème »
Alors, les injustices que nous côtoyons aux quotidiens, pourquoi les tolérons-nous ? Serait-ce la facilité de ne pas s’en mêler ? De ne pas s’informer ? De ne pas vouloir les voir ?
« Qui ne dit mot consent »
Alors voilà toute l’importance de la lutte qui a été initiée par le mouvement étudiant. Quand massivement, nous luttons pour défendent les principes du bien commun et les droits fondamentaux, sont aussi toutes ces minorités que nous défendons.
Ce sont ces groupes écrasés, ignorés, sans tribunes, sans voix, sans emprise, non reconnues, et ostracisés (exclue du pouvoir) que nous voulons aussi inclure dans cette lutte sociale fondamentale.
– Personnes assistées sociales, discriminées avec acharnement
– Femmes réduite à la prostitution et judiciarisées
– Classe populaire exclue des instances de pouvoir
– Personnes homosexuelles discriminées de toutes parts
– Personnes malades ou handicapées, considérées comme inapte et sans valeur
– Personnes en situation de pauvreté, de plus en plus écrasées par les élites richissimes et toutes puissantes.
– Autochtones, encore aujourd’hui légalement considérés comme des sous-citoyenNEs.
– Etc.
Soyons solidaires !
Marielle Bouchard