Édition du 12 novembre 2024

Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche

Les étudiantEs ? … moi, bof ! Texte directement inspiré par la lecture de la loi 78

Il existe, lorsqu’on vit en société, un phénomène aussi fréquent que regrettable : l’oppression. Nous pourrions définir « l’oppression » comme étant l’injustice imposée à la personne ou au groupe qui est opprimé. Depuis de nombreuses années, au Québec, et particulièrement depuis l’arrivée des libéraux en 2003, le statu d’étudiant est particulièrement propice à l’oppression.

Les nombreuses aberrations et violations des droits que nous vivons actuellement (droit à la sécurité, droit d’association, droit d’expression, droit à l’éducation) n’ont qu’une seule chose de positive. Elles auront indigné et réveillé une société endormie par les habitudes, abrutie par les médias de masse et désabusée par la langue de bois, la corruption, et la certitude qu’elle n’y peut rien.Debout, les étudiants et étudiantes sont arrivées à se mobiliser en si grand nombre et de façon si tenace face à la matraque, que le réveille s’est généralisé. Vous m’en voyez ravie !

Mais pour revenir à l’oppression, comme elle est plus souvent vécu par les minorités, il est habituellement très difficile d’avoir le même rapport de force fasse à l’injustice que les étudiants ont actuellement face au gouvernement libéral.

Résultat ? De nombreuses oppressions aberrantes et scandaleuses (je pèse mes mots) perdurent dans la société que nous formons.

« Si vous ne faite pas partie de la solution, vous faites partie du problème »

Alors, les injustices que nous côtoyons aux quotidiens, pourquoi les tolérons-nous ? Serait-ce la facilité de ne pas s’en mêler ? De ne pas s’informer ? De ne pas vouloir les voir ?

« Qui ne dit mot consent »

Alors voilà toute l’importance de la lutte qui a été initiée par le mouvement étudiant. Quand massivement, nous luttons pour défendent les principes du bien commun et les droits fondamentaux, sont aussi toutes ces minorités que nous défendons.

Ce sont ces groupes écrasés, ignorés, sans tribunes, sans voix, sans emprise, non reconnues, et ostracisés (exclue du pouvoir) que nous voulons aussi inclure dans cette lutte sociale fondamentale.

 Personnes assistées sociales, discriminées avec acharnement
 Femmes réduite à la prostitution et judiciarisées
 Classe populaire exclue des instances de pouvoir
 Personnes homosexuelles discriminées de toutes parts
 Personnes malades ou handicapées, considérées comme inapte et sans valeur
 Personnes en situation de pauvreté, de plus en plus écrasées par les élites richissimes et toutes puissantes.
 Autochtones, encore aujourd’hui légalement considérés comme des sous-citoyenNEs.
 Etc.

Soyons solidaires !

Marielle Bouchard

Marielle Bouchard

du Regroupement des Femmes Sans Emploi du Nord de Québec.

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