« Ce plan de régimes de pension agréés collectifs est une excellente affaire pour les banques et l’industrie de la finance, mais il répond à peine aux besoins très réels des Canadiens incapables d’épargner pour la retraite », a déclaré Paul Moist, président national du Syndicat canadien de la fonction publique. « La bonification du Régime de pensions du Canada serait une solution meilleure et plus économique. C’est déconcertant que les conservateurs de Stephen Harper ont tourné le dos à cette option qui aiderait beaucoup plus efficacement les 11 millions de Canadiens sans régime de retraite au travail. »
Le SCFP préconise une augmentation du double des prestations du RPC par une hausse graduelle des cotisations. Cette mesure progressive permettra un jour aux Canadiens de toucher 50 pour cent de leur revenu d’avant la retraite en prestations de RPC, plutôt que le montant actuel insuffisant de 25 pour cent.
« Les sondages montrent que 74 pour cent des Canadiens n’ont pas cotisé à un REER ou à d’autres véhicules privés de retraite parce qu’ils ne peuvent pas se le permettre. Cette nouvelle loi sur les RPAC ne corrige en rien ce simple fait, a précisé Paul Moist. Tous les Canadiens devraient avoir droit à un revenu suffisant et sûr à la retraite et la bonification du RPC est le meilleur moyen d’y parvenir pour la plupart d’entre eux. »
Paul Moist demande aux ministres des finances provinciaux et territoriaux de faire pression sur le gouvernement fédéral en faveur d’une réforme du RPC lors de leur réunion avec le ministre fédéral des Finances Jim Flaherty le mois prochain.
« Je sais que beaucoup des premiers ministres partagent nos préoccupations et que la bonification du RPC est une réponse efficiente et intelligente au problème de la sécurité du revenu à la retraite qui menace des millions de Canadiens, a conclu M. Moist. La réforme du RPC est exactement ce qu’il faut à tous les Canadiens et aux générations futures. »