Dénonçant les mesures d’austérité et la démolition du tissu social québécois par le gouvernement Couillard, les organisations se sont donné rendez-vous devant le Centre Sheraton de Montréal où Martin Coiteux vantait ses politiques de compressions auprès des membres de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.
Riches de nos services publics
Les organisations ont tenu à rappeler que la société québécoise est riche de ses services publics. Ces derniers sont, plus qu’une dépense, un réel investissement permettant de répondre aux besoins de la population en matière de santé et de services sociaux, d’éducation, de petite enfance, de développement régional, de retraites, etc. Bref, tout ce qui fait du Québec une société plus juste et plus équitable.
Les organisations réunies déplorent aussi les conséquences des choix économiques et politiques actuels sur la population. Ces compressions, tarifications, privatisations et coupes font reculer la mise en œuvre des droits humains au Québec.
L’économie au service des personnes
Les manifestantes et manifestants veulent que le président du Conseil du trésor prenne conscience que l’économie doit être au service des personnes et non le contraire. Qui plus est, les mesures imposées par Martin Coiteux aux Québécoises et Québécois auront de graves impacts sur l’économie du Québec.
Les organisations présentes ont en outre demandé au gouvernement de regarder du côté de la colonne des revenus afin d’assurer un financement adéquat des services à la population. Qu’attend donc le gouvernement pour mettre de l’avant des solutions réalistes et justes pour chercher de nouveaux revenus ? Par exemple, il serait grand temps qu’il mette en place des politiques efficaces pour lutter contre l’évasion fiscale, un moyen simple pour rétablir l’équilibre des finances publiques. Il lui suffit d’y mettre un peu de volonté politique et de laisser tomber son approche comptable austère.
Durant le temps des Fêtes, les manifestantes et manifestants souhaitent au président du Conseil du trésor de bien réfléchir aux coûts sociaux et politiques que ses mesures d’austérité provoqueront sur la population.