« Il y a un rattrapage salarial à faire avec une autre usine de la région. Nous sommes présentement dans un contexte de main-d’œuvre difficile et on s’inquiète pour l’avenir de l’usine », résume le conseiller syndical à la CSD, Bernard Cournoyer.
En plus de la question salariale, les négociations achoppent sur les assurances collectives où le syndicat demande plus de transparence à l’employeur.
« À l’heure actuellement, l’assurance collective des travailleurs et des travailleuses de l’usine fait partie d’un groupe regroupant l’ensemble des usines de Masonite. On nous impose les taux, mais nous n’avons aucun moyen de connaître l’expérience du groupe de l’usine de Lac-Mégantic », explique M. Cournoyer.
Avant de déclencher la grève, le syndicat a fait une offre, déjà approuvée par ses membres, que l’employeur a refusée. Un conciliateur a été nommée dans le dossier pour faciliter les prochaines séances de négociation.
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