« Malgré l’écrasante opposition des Canadiens, l’Office national de l’énergie a choisi d’approuver le projet Northern Gateway », déclare Jerry Dias, président national d’Unifor. « L’ONE vient de montrer à quel point il n’écoute pas les Canadiens et ne tient pas compte, encore une fois, de leurs inquiétudes tout à fait justifiées. »
M. Dias rappelle que les conditions posées pour l’approbation du projet font abstraction de problèmes importants, comme l’exportation massive de pétrole brut, et des 25 000 emplois que le raffinage au Canada aurait créés.
Scott Doherty, directeur de la région de l’Ouest d’Unifor, fait part de ses préoccupations quant aux retombées des pipelines sur la région : « Ce pipeline, dédié à l’exportation, illustre clairement le rythme intenable du développement, sans parler du manque de volonté ou de leadership du gouvernement quand vient le temps de s’occuper d’un problème aussi grave.
« Jamais l’ONE n’a rejeté une proposition de pipeline », remarque M. Doherty. « S’il avait dû le faire ne serait-ce qu’une seule fois, ça aurait dû être cette fois-ci. Des Premières Nations, des résidants des deux provinces, des groupes environnementaux, des syndicats et de nombreuses autres parties se sont catégoriquement opposés à ce projet. »
Unifor représente plus de 20 000 travailleurs du secteur de l’énergie dans tout le Canada, y compris dans le secteur des sables bitumineux de l’Alberta. Dans l’ensemble du pays, le syndicat représente plus de 300 000 membres actifs dans 20 secteurs économiques différents. Unifor a été créé au cours de la dernière fête du Travail par la fusion du Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier et des Travailleurs canadiens de l’automobile.
Pour lire le document d’introduction d’Unifor sur les pipelines, veuillez consulter le site http://www.unifor.org/sites/default/files/documents/document/pipeline_primer_dec_2013.pdf (en anglais seulement)