Plusieurs éléments de ce projet de loi s’apparentent aux balises identifiées par la FNEEQ-CSN lors des consultations de la ministre faites au début de l’année. Chaque établissement devra travailler de concert avec les étudiantes et les étudiants, les membres du personnel et les dirigeantes et les dirigeants pour établir une politique prévoyant notamment des mécanismes de sensibilisation, de prévention et de traitement des plaintes et de soutien psychosocial. « C’est exactement ce que la FNEEQ préconise depuis le début. La concertation entre tous les acteurs est essentielle si on souhaite réellement combattre le harcèlement et les violences à caractère sexuel », affirme Jean Murdock, président de la FNEEQ-CSN.
Le soutien de ressources externes est prévu au projet de loi. Pour la FNEEQ-CSN, le recours aux organismes communautaires est même nécessaire puisque ce sont eux qui détiennent l’expertise qui a fait cruellement défaut jusqu’ici dans nos établissements. Pour la FNEEQ-CSN, le gouvernement devrait profiter de l’occasion pour leur accorder le financement adéquat à l’accomplissement de leur mission.
La réflexion des membres de la FNEEQ-CSN sur les relations à caractère sexuel dans les établissements d’enseignement a débuté il y a plusieurs années. Les instances de la FNEEQ-CSN ont déjà adopté une résolution jugeant inapproprié, pour des raisons éthiques, d’entretenir un rapport intime avec une étudiante ou un étudiant dans une relation pédagogique ou d’autorité.
« Nos membres sont déjà préoccupés par ce sujet et sont prêts à travailler avec les administrations pour mettre en œuvre tous les moyens pertinents pour lutter contre les violences à caractère sexuel », conclut Jean Murdock.
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