Pour souligner l’événement, les organisations tiendront une marche silencieuse qui débutera vers 11 h 30, au parc de l’Amérique-Française, à Québec, et qui prendra fin devant l’Assemblée nationale du Québec. Les détails de l’événement sont accessibles ici.
Un ministre qui a choisi de ne pas négocier
Devant le choix du ministre de refuser de négocier pendant l’été et de maintenir son offre finale et globale du 2 juin dernier, les intervenantes mettent en action leur volonté d’améliorer les conditions de travail pour notamment répondre aux 13 000 places manquantes dans les services éducatifs. Se déroulant jusqu’au 18 septembre, les grèves tournantes visent à interpeller le gouvernement et donner une voix aux 10 000 responsables de services éducatifs désireuses d’améliorer leurs conditions de travail où le taux horaire se chiffre actuellement à 12,42 dollars, bien en bas du salaire minimum. Dans ses revendications, la FIPEQ-CSQ demande un salaire équivalent à 16,75 dollars l’heure. Les autres éléments prioritaires pour la FIPEQ-CSQ sont les compensations pour les enfants ayant des besoins particuliers et l’ajout de journées pédagogiques pour tenir compte des nouvelles obligations réglementaires concernant le portrait périodique de l’enfant.
Citations
« Les milliers de femmes Responsables en services éducatifs en milieu familial ont des demandes légitimes : bénéficier d’une rémunération au-dessus du salaire minimum et négocier dignement leurs conditions de travail. Elles méritent mieux que le mépris et le silence radio assumés qu’on leur offre actuellement. Le ministre doit sortir de sa logique de confrontation et assumer son rôle pour améliorer les conditions de vie des travailleuses. » - Sonia Ethier, présidente de la CSQ
« Nous avons suspendu tous nos moyens de pression en guise de bonne foi durant la pandémie et nos membres ont été au front sans aucune forme de reconnaissance. Le ministre a refusé notre main tendue pour régler la négociation qui dure depuis un an et demi. Avec les tâches toujours plus importantes qui leur sont demandées, il est temps de reconnaître ces femmes essentielles pour le Québec. » - Valérie Grenon, présidente de la FIPEQ-CSQ
Rappel des faits entourant la grève tournante des services éducatifs en milieu familial :
– Les intervenantes en milieu familial gagnent à peine l’équivalent de 12,42 dollars l’heure, soit sous le salaire minimum ;
-La dernière offre du ministère maintient les intervenantes sous le salaire minimum alors qu’elles ont une demande salariale de 16,75 dollars l’heure, soit l’équivalent de ce que gagne une éducatrice non formée au premier échelon en CPE ;
– L’équipe de négociation de la FIPEQ-CSQ était disponible pour négocier jour et nuit durant l’été. Malheureusement, le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, n’a pas mandaté son équipe pour négocier durant l’été. Il est le seul et unique responsable du déclenchement de cette grève ;
– La CSQ et la FIPEQ-CSQ invitent les parents à appuyer les intervenantes en signant une pétition en ligne et en contactant leur député ;
– Il y a présentement 2 500 postes d’intervenantes en milieu familial disponibles au Québec. Cette situation prive les parents de 13 000 places en services éducatifs. Il faut donner un coup de barre dans les conditions de travail, sans quoi ce nombre ira en augmentant.
Dans l’objectif de minimiser les impacts auprès des parents, la FIPEQ-CSQ diffuse sur son site Web un horaire complet des grèves tournantes accessible ici.
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