Édition du 25 mars 2025

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Éducation

Le front commun de l’UQAM prend de l’ampleur

Depuis la grande manifestation du 19 mars dernier devant les bureaux du premier ministre Jean Charest et l’assemblée publique du 26 mars où étaient représentés tous les syndicats d’employé-es et toutes les associations étudiantes sur le thème L’UQAM, c’est nous !, le front commun pour un refinancement de l’UQAM ne cesse de prendre de l’ampleur.

Réunis en assemblée générale le vendredi 27 mars, les professeur-es et les maîtres de langue de l’UQAM ont décidé à 91 % de reconduire leur grève jusqu’au lundi 6 avril. À ce jour, ils ont reçu l’appui du syndicat des chargé-es de cours (SCCUQ), du syndicat des employé-es de soutien (SEUQAM) et du syndicat des étudiants employés (SÉTUE) de l’UQAM. La mobilisation s’étend aussi à plusieurs associations étudiantes, qui appuient les revendications des professeur-es en exigeant du gouvernement que l’UQAM obtienne le financement nécessaire à sa mission publique. Le jeudi 26 mars, environ 30 000 des 40 000 étudiantes et étudiants de l’UQAM étaient en grève.

Malgré l’injonction obtenue la semaine dernière par la direction de l’UQAM, le front commun ne semble pas en passe de s’essouffler. L’Association facultaire des étudiants en arts (AFÉA), l’Association facultaire des étudiants en langues et communication (AFELC), l’Association facultaire des étudiants en sciences humaines (AFESH) et l’Association étudiante du module de science politique (AEMSP) étaient en grève la semaine dernière et tiendront des votes de reconduction de grève dans les prochains jours. L’Association des étudiants et des étudiantes de la Faculté des sciences de l’éducation (ADEESE), l’Association étudiante du secteur des sciences (AESS) et l’Association étudiante de l’École des sciences de la gestion (AÉESG) tiendront aussi des assemblées cette semaine où il sera question des grèves en cours et à venir.

Ce sont désormais les forces vives de l’UQAM qui réclament un financement public adéquat afin que l’université puisse jouer pleinement son rôle dans la démocratisation de l’éducation au Québec, mettre fin à la multiplication des frais « champignons » imposés aux étudiantes et aux étudiants et maintenir des conditions de travail et d’études de qualité. Ce front commun refuse aussi la mise en place d’une nouvelle gouvernance qui minerait les principes de gestion collégiale de l’université. À quelques jours du quarantième anniversaire de sa fondation, les forces vives de l’UQAM parlent de nouveau d’une seule voix.

Date : 30 mars 2009
Source : Intersyndical UQAM

Mots-clés : Éducation

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