« Le gouvernement Harper essaie de tuer le service postal public, et les vautours tournent déjà autour de leur proie, » déclare Denis Lemelin, président national du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP).
« Conformément à son mandat, Postes Canada est tenue d’être financièrement autonome, et elle l’a été durant la majeure parties des deux dernières décennies. En fait, elle a réalisé des profits au cours du dernier trimestre. Alors, pourquoi la population canadienne devrait-elle avoir à payer 20 $, 30 $ ou 60 $ pour que son courrier soit livré à domicile ? »
Face à la baisse des volumes de courrier traditionnel, le syndicat préconise une expansion des services, notamment l’ajout de services bancaires.
« La privatisation n’est pas la solution, » explique M. Lemelin. « La livraison du courrier doit demeurer un service public, et non pas une activité commerciale à but lucratif. »