Ce dernier conclut dans son rapport que les Autochtones du Québec sont victimes de discrimination systémique. Il a ainsi énuméré 142 appels à l’action pour remédier à la situation.
Parmi les nombreux points soulevés, notons le sous-financement chronique des services policiers autochtones, problème majeur dans l’ensemble des services de police en milieu autochtone. Celui-ci engendre des répercussions directes sur le recrutement, la formation et ainsi que la qualité des installations et des équipements.
D’ailleurs, on se souviendra qu’un policier de Lac-Simon avait trouvé la mort lors d’une intervention auprès d’une personne en détresse en 2017. L’enquête de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) avait émis l’opinion que deux voitures et quatre patrouilleurs étaient nécessaires, et ce, 24 heures sur 24 pour assurer un service policier en toute sécurité, ce qui n’était pas le cas lors de l’évènement tragique.
L’Association des policières et policiers du Québec (APPQ) qui représente les policiers de la SQ avait aussi déclaré que quatre agents et deux voitures sont de mise en tout temps.
« Nous souhaitons ardemment que des situations malheureuses comme celle-là ne se reproduisent jamais. Nous allons rester vigilants pour être certains que le gouvernement du Québec respecte le mécanisme de suivi indépendant recommandé par le juge Viens pour s’assurer de la concrétisation de ses recommandations », de déclarer Benoit Bouchard, secrétaire général du SCFP-Québec.
Un message, un commentaire ?