Rappelant le mandat particulier qui incombe à la SRC, soit « d’offrir - à la radio et à la télévision ; en français et en anglais - une programmation qui renseigne, éclaire et divertit, tout en répondant aux besoins des régions », Adrien Caissie de Moncton et Isabelle Doyon de Montréal ont indiqué que « la présence de la SRC d’un bout à l’autre du pays est d’autant plus nécessaire que le contexte actuel de décroissance des revenus publicitaires pourrait éventuellement pousser les diffuseurs privés à délaisser ce marché. »
Les représentants du Syndicat des technicien(ne)s et artisan(e)s du réseau français (STARF, SCFP 5757) et du Syndicat des employé(e)s de bureau et professionnel(le)s (SCFP 675) estiment que malgré la transformation technologique en cours, Radio-Canada doit préserver ses acquis et son expertise dans les régions pour pouvoir continuer d’offrir une programmation locale et régionale pertinente.
Stabilité budgétaire
Les porte-parole du SCFP insistent : « Radio-Canada ne peut constamment sacrifier ses employés pour atteindre l’équilibre budgétaire sans porter atteinte à sa mission en région. La SRC a surtout besoin de stabilité budgétaire. Le gouvernement doit assumer ses responsabilités à cet égard. »
« Le virage vers la mobilité mis de l’avant par la SRC pour 2015-2020 devrait non seulement être rentable économiquement, mais aussi culturellement et socialement, ont-ils souligné. Les régions doivent y trouver leur compte, puisque Radio-Canada a pour mission de répondre à leurs besoins, en vertu de la Loi sur la radiodiffusion. »