Cette année aura encore une fois révélé des éléments de notre histoire commune qui nous forcent à repenser nos relations avec nos sœurs et nos frères des Premières Nations.
« Ce qu’il faut surtout retenir, c’est qu’il y a encore beaucoup d’éducation à faire afin que nous prenions pleinement la mesure des souffrances qui ont été infligées et celles qui demeurent. Ensuite, nous pourrons briser les murs qui séparent toujours, malheureusement, les communautés autochtones des autres citoyennes et citoyens du reste du pays », a affirmé Patrick Gloutney, président du SCFP-Québec.
Les personnes survivantes des pensionnats autochtones ont longtemps décrié le peu d’intérêt que portaient nos gouvernements sur ce drame collectif. Il aura fallu les découvertes récentes de 300 corps sur l’ancien site du pensionnat de Marieval, en Saskatchewan, pour relancer la conversation et instaurer une réelle prise de conscience. Rappelons qu’à ce jour, plus de 6000 dépouilles ont été retrouvées dans des circonstances similaires.
« Au Québec, comme dans le reste du pays, les autorités gouvernementales doivent faire le nécessaire pour que des recherches soient entreprises sur tous les sites et que nous puissions ultimement faire notre deuil », a ajouté Nathalie Claveau, présidente du Conseil québécois des autochtones du SCFP-Québec, elle-même originaire de Mashteuiatsh, là où le pensionnat a fermé ses portes en 1980.
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