L’État québécois sert-il vraiment le bien commun ? Les institutions publiques héritées de la Révolution tranquille permettent-elles une réelle prise en charge démocratique de notre destin collectif ? Si nous sommes vraiment « maîtres chez nous », pourquoi nos institutions sont-elles contrôlées par une élite de technocrates et de personnes issues du monde des affaires ?
Après un premier tome consacré à l’exploitation des ressources naturelles sur notre territoire, le second tome de Dépossession conteste l’idée selon laquelle le projet de libération nationale des années 1960-1970 aurait porté ses fruits. Nous montrons cette fois-ci que le détournement actuel de la mission de nos institutions publiques prend racine dès leur mise en place dans les années 1960. En retraçant l’histoire des services de santé et des services sociaux, des écoles, des universités, de la fiscalité et des régimes de retraite, ce livre révèle les fondements de la crise qui met à mal la légitimité de l’État-providence québécois.
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