« La situation qu’on observe ces jours-ci dans les CHSLD constitue une toute petite partie des problèmes que nous acceptons de faire vivre aux personnes aînées du Québec », prévient Eve-Lyne Couturier, chercheuse à l’Institut. L’étude qu’elle a menée montre que les personnes âgées rencontrent plusieurs défis dans leur vie quotidienne et que les institutions pour y répondre sont mésadaptées à leur réalité. Qui plus est, les recours (plaintes, procédure judiciaire, etc.) pour corriger une situation déplorable sont limités. Les étapes sont souvent complexes, les moyens de communication difficiles d’accès et les délais parfois très longs, un enjeu crucial à un âge avancé.
La chercheuse explique que « le point d’entrée dans le système est confus, les procédures sont complexes et les délais de traitement sont beaucoup trop longs. Est-il normal d’avoir besoin d’un GPS pour trouver et utiliser les services disponibles de façon adéquate ? », questionne la chercheuse. Or, si rien ne change, les choses risquent d’empirer puisque le Québec comptait 19,3 % de personnes de 65 ans et plus en 2019 et que cette proportion bondira à 28 % en 2066.
De nouvelles institutions pour améliorer leurs conditions de vie
Proposition 1 : L’IRIS propose ainsi d’une part la mise en place d’une Direction de protection des aîné·e·s (DPA) dont le mandat sera de veiller au bien-être des personnes âgées. Celle-ci pourra récolter des données, mener des enquêtes et forcer le gouvernement et les organismes publics à agir.
Proposition 2 : Afin d’aider les personnes personnes âgées à « naviguer » à travers le système, l’Institut suggère en outre la mise sur pied d’un guichet unique à qui pourraient s’adresser les aîné·e·s. Celui-ci aurait pour tâche d’identifier les besoins des usagers en plus d’offrir, entre autres, un service d’accompagnement aux plaintes pour soutenir les personnes qui se butent à des problèmes.
Communiqué complet et lien vers la note : https://bit.ly/communique-aine-e-s.
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