La Résolution note que « l’exploration, l’exploitation minière, la concentration, le raffinage et le transport de l’uranium, ainsi que les déchets miniers d’uranium radioactifs et toxiques créent des risques exceptionnels et graves pour la santé humaine et l’environnement, aujourd’hui et pour des milliers de générations futures. »
« La Nation crie s’est systématiquement prononcée contre l’exploration et l’exploitation de l’uranium, ainsi qu’aux emplacements de déchets miniers dans Eeyou Istchee, » a dit le Grand Chef Dr Matthew Coon Come. « Nous, les Cris, continuons de vivre de nos terres et notre responsabilité est de protéger Eeyou Istchee. Les déchets miniers générés par l’exploitation de l’uranium demeureront radioactifs et dangereux pour la terre, la faune, les eaux et notre mode de vie pour des centaines de milliers d’années, et il n’y a aucune méthode connue pour gérer ces risques pendant cette période. »
« Nous prévoyons qu’une fois que tous les Québécoises et Québécois connaitront les faits sur l’uranium, sur les risques qu’il pose, et sur les questions qui sont toujours sans réponses adéquates, ils se joindront à nous dans notre lutte contre l’exploitation de l’uranium, » a ajouté le Grand Chef Coon Come.
En mars 2013, le Gouvernement du Québec a déclaré un moratoire temporaire sur l’exploration et l’exploitation de l’uranium dans toute la province, alors que le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) procède à une enquête au sujet de l’industrie uranifère au Québec. Le mandat du BAPE a débuté le 20 mai 2014.
En juin, le BAPE a visité les Nations cries de Mistissini et de Chisasibi, où des centaines de Cris ont pris part aux audiences et ont exprimé leur opposition à l’exploitation de l’uranium. Le BAPE doit continuer ses audiences en septembre, y compris de nouvelles audiences publiques dans Eeyou Istchee les 3, 4 et 5 septembre 2014. Le BAPE doit déposer ses recommandations sur l’industrie uranifère d’ici le 20 mai 2015.