« Pour la FTQ, la réussite de l’intégration des personnes immigrantes à la langue française passe surtout par les milieux de travail. Or, pour ce faire, il est urgent de créer un environnement facilitant l’apprentissage du français. Cela doit également se faire en collaboration avec les organisations syndicales et les employeurs. Les exemples du fabricant de vêtements Peerless et du secteur de l’entretien ménager parlent d’eux-mêmes. Des cours de français sont offerts dans les milieux de travail et cela fonctionne », déclare le président de la FTQ Daniel Boyer.
« Cependant, pour y parvenir, il faut que les travailleurs et travailleuses puissent être libérés de leurs tâches pendant les heures de travail afin de pouvoir assister à des cours de francisation tout en étant rémunérés. C’est un gros pari que de penser qu’après leur journée de travail ces travailleurs et travailleuses, dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre où les heures supplémentaires sont courantes, vont être prédisposés à se déplacer pour aller suivre une formation en français. Québec doit mettre toutes les chances de son côté et favoriser l’apprentissage du français dans les milieux de travail », ajoute Daniel Boyer.
« Le gouvernement du Québec doit prendre conscience que la pleine intégration des personnes immigrantes à la société québécoise passe par la connaissance du français et pour la FTQ, cela passe nécessairement par les milieux de travail, d’où l’importance de bien financer les programmes de francisation en entreprise », conclut le président de la FTQ.
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