« La population du Québec doit prendre conscience que des loups rôdent et se préparent à mettre la main sur notre système de santé » – Michel Arsenault, président de la FTQ
Réunis à Montréal, les membres du Conseil consultatif de la FTQ ont réaffirmé haut et fort leur attachement au système de santé public, universel et gratuit que s’est donné la société québécoise. Sensibilisés à l’intrusion du privé dans la santé au Québec, c’est de façon unanime que les membres ont dénoncé les politiques du ministre Couillard qui tente de privatiser en douce notre système de santé.
Une marche pour la santé
Cette année, le thème de la Fête internationale des travailleuses et des travailleurs est « Ensemble pour la santé ». La FTQ invite donc ses membres et la population à descendre dans la rue le 3 mai prochain afin d’affirmer haut et fort notre attachement à notre système de santé. « L’efficacité prétendue du privé en santé est un mythe propagé par ceux qui veulent s’emparer du coffre-fort en laissant dans la rue les malades qui n’auront pu se payer des assurances privées », a déclaré le président de la FTQ, Michel Arsenault.
Les horreurs du privé
Toutes les études le démontrent : le privé coûte plus cher, est moins efficace et allonge les listes d’attente. « Avant la mise en place du système public, les accouchements et la maladie étaient les principales causes d’endettement et d’appauvrissement des familles au Québec. Pas d’argent signifiait pas de traitement », a ajouté le secrétaire général de la FTQ, René Roy.
L’exemple américain
Aux États-Unis, où le privé est roi et maître, plus de la moitié des faillites personnelles sont reliées aux coûts des services de santé. « Aux États-Unis, pour être assurable, il faut être en santé. Plus de 47 millions d’Américains n’ont aucune protection. Nous ne voulons pas de ce système de santé que tentent d’implanter ceux qui veulent se remplir les poches au détriment de ceux qui souffrent », ont conclu messieurs Arsenault et Roy.
La FTQ, la plus grande centrale syndicale québécoise, représente plus d’un demi-million de membres.
Source : FTQ, Montréal, le 18 avril 2008.