Le réseau banalise les risques alors que la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) évalue pourtant un niveau de risque « extrême » de ces résidences à assistance continue.
« La situation est intolérable. Actuellement, la violence est banalisée dans le réseau, où l’on semble penser qu’elle fait partie du travail. Les établissements publics doivent faire ce qu’il faut pour protéger le personnel et par le fait même les usagers. Et s’ils ne le font pas, les autorités québécoises en matière de santé et de sécurité au travail doivent les y contraindre », s’indigne Jeff Begley.
Approche comptable
Le problème exposé par le reportage de Radio-Canada n’est pas nouveau et la FSSS-CSN est déjà intervenue à plusieurs reprises sur cette question.
« C’est souvent l’approche comptable qui prime sur l’approche clinique. C’est le nombre de ressources disponibles qui prime sur les besoins, alors que ça devrait être l’inverse », affirme Judith Huot, première vice-présidente de la FSSS-CSN. Cette dernière insiste pour que les usagers soient bien évalués et qu’ils soient ensuite hébergés dans des milieux adaptés à leurs besoins.
Reportage de Radio-Canada : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1123622/hausse-incidents-violents-residences-autistes-deficient-intellectuel-securite-employes
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