« De tout temps, les universités ont été un lieu de débats. Cette attaque de la direction est inexplicable. Museler les professeures et professeurs qui souhaitent s’adresser aux étudiantes et étudiants sur un conflit qui les affecte, c’est museler l’ensemble de la communauté universitaire. » soutient Madame Caroline Senneville, présidente de la FNEEQ‑CSN.
Pour la FNEEQ-CSN, il s’agit d’un nouvel épisode du corporatisme universitaire après le lock-out à l’Université de Montréal, l’autoritarisme à l’UQAM et les injonctions à l’Université Laval. « Les directions des universités judiciarisent de plus en plus les relations de travail, mais, ce faisant, ils attaquent directement la liberté d’expression, des droits syndicaux et la collégialité. Les directions doivent se ressaisir et se rappeler que les universités sont un rouage important du progrès social. » affirme, pour sa part, Monsieur Sylvain Marois, vice-président de la FNEEQ‑CSN, responsable du regroupement université.
La FNEEQ-CSN accorde donc un appui indéfectible aux professeures et professeurs de l’Université de Sherbrooke qui luttent pour préserver leurs droits sociaux, dont les conditions des congés de maternité et de maladie. La FNEEQ-CSN est et sera de toutes les luttes de la communauté universitaire afin que la liberté d’expression, les débats et la collégialité demeurent au centre de la mission des universités.