« Ce qui se passe ici, c’est une injustice profonde pour les futurs travailleurs du Québec et c’est un devoir de lutter contre ça », déclare Alain Croteau. « Je suis fier que nos membres chez Samuel & Fils, comme avant eux ceux chez Resco Canada et Ciment Lafarge, refusent une telle injustice. Les futurs employés ont droit au même régime de retraite et d’assurance que les plus anciens, sans discrimination. Il est bien de voir des travailleurs de toutes les générations être solidaires les uns des autres ».
Vivement une loi !
Le directeur des Métallos a réitéré la nécessité que Québec aille enfin de l’avant avec un amendement aux normes du travail qui interdirait toutes sortes de clauses orphelin. « Conflit après conflit, des travailleurs doivent se priver de salaire pour empêcher une discrimination envers les futurs travailleurs, alors que ça devrait être inscrit dans la loi. Le Parti libéral a déjà pris position en faveur d’une loi, il faudrait qu’il passe à l’action », a poursuivi Alain Croteau.
La solidarité métallo
Alain Croteau en a profité pour remercier les sections locales des Métallos qui ont appuyé jusqu’ici financièrement les grévistes de Samuel & Fils. « Vous n’êtes pas seuls », a-t-il lancé. « Les métallos de tout le Québec s’opposent comme vous aux clauses orphelin. Vous n’avez pas fini de recevoir des appuis de la part des sections locales. Ça ne fait que commencer ! ».
Les travailleurs de Samuel & Fils, un centre de coupe de métaux en feuille, sont en grève depuis le 4 février dernier. L’an dernier, les travailleurs de Ciment Lafarge à Saint-Constant et ceux de Resco Canada à Grenville-sur-la-Rouge ont mené une grève victorieuse de plusieurs mois pour refuser une clause orphelin discriminatoire pour les jeunes.
Pour tout don : Bureau des Métallos de Sainte-Thérèse, 96, rue Turgeon, bureau 202, Sainte‑Thérèse, Québec, J7E 3H9, libellé comme suit : Section locale 9441 Fonds de grève.