« Après 306 M $ de coupes dans le réseau, les administrations universitaires se voient obligées de couper dans la mission de base. L’an prochain on ne sait même pas s’il y aura des fonds pour acheter des monographies et pour conserver tous nos accès aux articles scientifiques » se désole Nicolas Lavallée, Secrétaire général de la FAÉCUM.
Alors qu’une mise à jour économique sera présentée par le gouvernement Couillard dans quelques jours, les étudiants et les étudiantes craignent de nouvelles coupes dans le réseau universitaire. L’an dernier, la mise à jour budgétaire avait ajouté des compressions de 31,6 M$ supplémentaires dans les universités. Or, le réseau universitaire n’arrive plus à protéger ses missions fondamentales des effets des coupes. Les bibliothèques sont touchées, mais aussi l’offre de cours, les bourses de soutien et de nombreux autres services essentiels.
« On demande au gouvernement de cesser les compressions et de commencer à réinvestir en enseignement supérieur. Entre faire un déficit et réduire la qualité de l’enseignement et la recherche dans les universités, c’est clairement les compressions en éducation qui auront les impacts les plus négatifs sur les jeunes générations. Ce qu’on est en train de léguer avec ces coupes, c’est une importante dette sociale » a conclu Monsieur Lavallée.