« Passer une loi spéciale pour brimer les droits des travailleurs de l’éducation est un geste odieux qui traduit sans équivoque un manque de respect, un mépris et une absence de considération envers ses employés. Le processus de négociation d’une convention collective doit être respecté. Ainsi, on ne doit pas non plus négocier sous la menace d’une loi spéciale. Nous offrons donc notre appui à l’ensemble des employés de l’éducation ontariens dans leur démarche de reconnaissance de leurs droits », a déclaré Mme Louise Chabot, présidente de la CSQ.
« Nous exprimons notre appui aux enseignantes et enseignants ontariens qui doivent négocier dans un contexte difficile, celui d’un gouvernement qui manque de respect envers le personnel enseignant, et où des considérations politiques semblent passer avant la qualité du climat en classe. Nous leur souhaitons un bon succès dans leurs démarches de contestation de cette loi spéciale », a ajouté Mme Manon Bernard, présidente de la FSE.
« Il est inacceptable de présenter une loi spéciale brimant les droits des enseignantes et enseignants en affirmant donner la priorité aux élèves. Or, la reconnaissance et la valorisation du personnel enseignant sont des ingrédients essentiels à la réussite des élèves. Nous offrons notre solidarité aux enseignantes et enseignants qui voient leurs droits ainsi bafoués », a conclu M. Richard Goldfinch, président de l’APEQ.