Pour la CSQ « le développement d’une citoyenneté active et responsable chez les jeunes passe nécessairement par l’école, à condition qu’elle s’en préoccupe réellement en mettant en place les moyens et les ressources. Cela se traduit, entre autres, par un support budgétaire adéquat et par la présence significative des différents professionnelles et professionnels de l’éducation ainsi que du personnel de soutien, qui sont au cœur de ce défi éducatif. »
Parallèlement, Daniel B. Lafrenière, secrétaire-trésorier de la CSQ et responsable politique du Réseau des jeunes, souligne qu’il est grand temps que le gouvernement du Québec mette en place des mesures significatives favorisant l’inclusion des jeunes de 18-24 ans qui ne sont ni au travail, ni aux études. C’est d’ailleurs avec enthousiasme que le Réseau des jeunes de la CSQ a participé à la consultation entreprise par Léo Bureau-Blouin.
Les priorités de la CSQ
La Centrale estime qu’une politique jeunesse véritablement efficace doit recevoir le financement et les ressources nécessaires. Cette politique jeunesse doit répondre à certains paramètres qui ne peuvent être laissés pour compte, dont :
l’insertion professionnelle dans le milieu de l’éducation ;
la restriction de la précarité dans les services publics ;
la stimulation de l’engagement citoyen des jeunes comme en témoignent les projets mis de l’avant par les Établissements verts Brundtland (EVB) en collaboration avec de nombreux partenaires ;
l’encouragement des projets d’entrepreneuriat coopératif et solidaire au sein des écoles.
La CSQ, en collaboration avec son comité des jeunes, ainsi que les membres de son Réseau des Établissements verts Brundtland, prendra le temps nécessaire pour faire une lecture plus exhaustive du Livre blanc présenté ce matin. « D’ores et déjà, nous pouvons affirmer que nous participerons à la commission parlementaire prévue à cet effet », conclut M. Lafrenière.