La crise du logement n’épargne pas la jeunesse
Dans son avis sur la stratégie du Québec pour la jeunesse, la Fédération étudiante collégiale du Québec statuait déjà l’importance de mettre en place un projet-pilote pour augmenter l’accessibilité à du logement étudiant abordable et salubre.
« Présentement, les conditions de logement de la population étudiante sont un déterminant majeur de la précarité financière d’une personne étudiante, mais aussi, de sa santé psychologique », rappelle Samuel Vaillancourt, président de la Fédération étudiante collégiale du Québec.
Rappelons que c’est près d’une personne sur deux qui dépense plus de la moitié de son revenu dans son loyer, selon une enquête de l’Unité de travail pour l’implantation de logement étudiant (UTILE). « Investir dans le logement étudiant, c’est investir dans la persévérance scolaire, la diplomation et la qualification des jeunes, un des objectifs du Plan d’action jeunesse 2021-2024. Aucune mesure visant à garantir du logement abordable aux étudiant.es, c’est oublier un des enjeux prioritaires de la jeunesse québécoise » affirme M. Vaillancourt.
Des mesures cohérentes avec les demandes de la jeunesse
La FECQ se voit toutefois satisfaite de voir que plusieurs de ses demandes ont été écoutées et traduites dans le Plan d’action jeunesse 2021-2024. Entre autres choses, elle salue les mesures suivantes :
– La campagne de sensibilisation pour prévenir et contrer les cyberviolences dans les relations intimes pour les acteurs de l’enseignement supérieur ;
– La bonification du Programme de soutient financier en matière de conciliation travail-famille-études (CTFÉ) visant à promouvoir l’adoption d’une politique interne de CTFÉ ;
– L’encadrement et le soutien accru des stagiaires par la mise en œuvre d’outils pour les milieux de stages et les établissements d’enseignement supérieur ;
– Les bourses offertes aux personnes étudiantes désirant porter un projet pour lutter contre l’urgence climatique.
Une saine santé psychologique au cœur du Plan d’action
En terminant, la FECQ tient aussi à souligner l’importance accordée à l’amélioration de la condition de santé mentale de la population étudiante collégiale. « Que ce soit à travers des mesures de dépistage, de sensibilisation et d’intervention, le Plan d’action jeunesse répond à une priorité des étudiantes et des étudiants ; celle de favoriser une saine santé psychologique », conclut Samuel Vaillancourt.
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