Devant cette situation alarmante, la CHPM exhorte le gouvernement canadien à assumer du leadership au sein de la communauté internationale afin de trouver, avec les actrices et acteurs haïtiens crédibles, des solutions immédiates et durables permettant de mettre fin à la crise politique et les violences qui en découlent.
« Nous sommes témoins d’une catastrophe humanitaire où les droits les plus élémentaires à la sécurité, à la santé et à la vie sont bafoués, » déclare Marjorie Villefranche, directrice générale de la Maison d’Haïti et porte-parole de la CHPM. « Il est impératif que le Canada et le Québec répondent à cet appel de solidarité. Nous ne pouvons pas rester silencieux face à la détresse d’Haïti avec qui nous lions des relations d’amitié et de fraternité. », a-t-elle insisté.
Dans cette optique, la CHPM insiste sur l’importance de protéger la vie des citoyen.ne.s haïtien.ne.s, actuellement menacée par l’escalade de la violence. Le déplacement forcé de populations hors des zones de violences intensifie le besoin d’aide dans les régions qui les accueillent. Il est donc crucial de fournir assistance et ressources pour ces régions. Au-delà de l’urgence, la CHPM croit qu’investir dans le développement de ces communautés régionales est primordial pour la reconstruction durable d’Haïti.
Fort de sa force mobilisatrice et de ses valeurs fondatrices, la CHPM plaide pour une approche nouvelle et transformationnelle marquant un point de rupture avec les interventions passées. La concertation croit que les Haïtiennes, les Haïtiens et sa diaspora disposent des outils nécessaires à l’émergence d’un État juste, égalitaire et prospère en Haïti. C’est dans cet esprit que la CHPM demande l’engagement des gouvernements, des organisations non gouvernementales et des citoyens du monde entier.
Un message, un commentaire ?