Rappelons que cette décision a rendu invalides les modifications qui avaient été introduites en 2009, et qui avaient pour conséquence de pénaliser les salariées. Ces dernières n’avaient pas droit à une correction salariale rétroactive à partir du moment où le changement dans leur emploi était constaté, mais plutôt à compter de l’exercice du maintien de l’équité salariale qui peut survenir jusqu’à cinq ans plus tard. C’est donc après une longue bataille, durant laquelle la FIQ a joué un rôle de premier plan, que les syndicats ont obtenu gain de cause.
« La Fédération a fait la preuve que ces modifications à la Loi sur l’équité salariale avaient des effets discriminatoires, car ils diminuaient considérablement les droits et les avantages prévus initialement par la loi. On ne va pas revenir en arrière et pénaliser les salariées de sexe féminin dans toutes les catégories d’emploi. L’égalité entre les femmes et les hommes est loin d’être une chose acquise, cette intention du gouvernement en est la preuve manifeste », déclare Sylvie Savard, vice-présidente et responsable du dossier de l’équité salariale à la FIQ.
« La FIQ demande au gouvernement de se conformer au jugement puisque les principes d’équité et d’égalité doivent être respectés dans tous les milieux d’emplois à prédominance féminine », ajoute-t-elle.