« L’autocueillette est un canal de mise en marché essentiel pour des milliers de producteurs fruitiers et maraîchers au Québec. Elle contribue à la vitalité de nos fermes et à la sécurité alimentaire des Québécois. Or, avec le manque de main-d’oeuvre qu’on prévoit cet été dans le secteur agricole, si l’on interdit l’autocueillette, on expose nos producteurs à des pertes économiques importantes, sans parler de la grande quantité d’aliments qui risque d’être gaspillée au lieu d’atterrir dans nos assiettes. Tout le monde gagne à ce que l’autocueillette soit permise cet été », fait valoir Mme Lessard-Therrien.
Pour la députée solidaire, il est possible de permettre l’autocueillette tout en assurant le respect des consignes de sécurité de la santé publique.
« Si on permet aux gens d’aller faire leur épicerie dans des lieux confinés, je ne vois pas pourquoi on leur interdirait d’aller cueillir leurs aliments en plein air si les installations sur les fermes respectent les consignes de la santé publique. De la place, il y en a dans les champs pour faire sa cueillette sans croiser personne sur de longues distances ! Tout ce dont le milieu agricole a besoin, c’est de consignes claires pour assurer la sécurité de tout le monde. J’invite le ministre Lamontagne à détailler le plus rapidement possible son plan pour assurer l’autocueillette cet été sur nos fermes », déclare la députée solidaire.
« Après plusieurs mois de confinement, les Québécois vont aussi avoir bien besoin d’une bouffée d’air frais cet été. L’autocueillette, c’est une activité pratiquée en famille, ça reconnecte les gens avec la terre. Ce n’est pas seulement bon pour notre agriculture, c’est aussi bon pour le moral des petits et des grands », conclut Émilise Lessard-Therrien.
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